12/03/09 Tabula Rasa


Gonzo Ibérico & la madeleine plagiée

par François Monti

Je ne sais pas s’il est facile de trouver « Otro », le premier roman de Robert Juan-Cantavella, mais je sais qu’il n’est pas simple de mettre la main sur « Proust Fiction », son premier recueil de nouvelles. Eh bien, l’effort n’est pas vain car, il faut le dire d’entrée, c’est une petite merveille. Juan-Cantavella a plusieurs casquettes : dernier responsable de rédaction de la mythique revue barcelonaise Lateral, traducteur du français (la dernière parue est « Zona » de Énard) et écrivain membre à part entière de ce que la critique journalistique veut ranger dans une case générationnelle (nocilla, afterpop, mutante o lo que sea). Son nouveau roman, « El dorado », est, soyons vulgaire, tout simplement bonnard. Allons-y.

Publié en 2005, « Proust fiction » regroupe une série de nouvelles parues dans diverses revues. Julián Ríos l’avait présenté comme le travail d’un nouvel auteur réellement nouveau. Goytisolo, quant à lui, évoquait des récits juteux ou fouillés, ce qui, venant du Juan sans terre, n’est qu’un superbe compliment. Que se passait-il là dedans ? Tout est presque dans le titre et dans le récit correspondant. Collision direct entre grande culture littéraire (on parle de Cervantès, Cortázar et Proust) et les popismes fin de siècle. Ouh là là, je sens quelques froncements de sourcils. Train wreck : Tarantino et Proust ! Mais c’est une réussite totale. Imaginez : une certain Giacomo Marinetti, petit fils du futuriste, se lance dans la poésie et plagie plagie plagie, est poursuivi, envoyé en tôle et se retourne contre un pauvre Proust qui écrirait maintenant, l’accusant, dans un procès ayant lieu à Nürnberg, d’avoir volé sa madeleine à José Ángel Valente, etc. Au milieu de tout ça, l’intimidation du fragile Marcel par un groupe vandale discutant un peu trop bruyamment des influences réelles de Tarantino et des délires scatologiques en latin. Plus plein d’autres choses. En 65 pages parfaites. Ce n’est pas pour rien que j’avais évoqué ce texte en parlant du « Bastard battle » de Céline Minard. Evidemment, on se marre mais si on ne faisait que se marrer, ni Ríos ni Goytisolo n’en parleraient. Le lecteur travaille. Le lecteur participe. C’est directement amusant, et c’est encore plus amusant en pelant comme un oignon le récit afin de découvrir ses différents niveaux de références et d’allusion. Et surtout, il s’agit là d’une manière superbement ludique de retravailler le concept de plagiat dans son sens ou son absence de sens littéraire.

On n’évoquera pas tous les textes mais si « Proust fiction » referme « Proust fiction » il nous faut aussi au moins brièvement évoquer « El deslumbrado » qui ouvre « Proust fiction », parce qu’il est aussi révélateur du jeu littéraire et de la créativité de l’auteur : il s’agit là de l’histoire de quelques géants attendant du côté des moulins un chevalier errant à la triste mine. Cantavella nous raconte comment ils disparaissent, changeant sans doute la face du monde sans le vouloir. Imaginez un seul instant ce qu’il aurait été d’Alonso Quijano si ses géants avaient vraiment été des géants…

Une des constantes du recueil est  la figure de Trebor Escargot, alter ego hijoputa de Juan-Cantavella. Presque toujours à la marge du récit, il prend la place centrale dans « Badajoz », version un brin dingue et cojonudamente ibérique du « Fear and loathing in Las Vegas » de Hunter S. Thompson. Escargot, journaliste chargé, part en reportage gonzo version postpunk dans la principale ville de la province la plus pauvre du pays pour assister à un congrès d’archéologues qui est en fait un congrès de muséologues. Ajoutez à ça une histoire de meurtre abracadabrante et bien bon bref quoi. Ce n’est certes pas le meilleur récit mais ça annonce un machin grandiose ou presque, ça annonce « El dorado ».

Eh oui, « El dorado ». L’ami Escargot est envoyé faire un petit reportage à Marina D’Or, immense bloc de béton sur la côte du Levant. Tout ça commence un peu comme une version villégiature du « Supposedly fun thing I’ll never do again » de David Foster Wallace : le journaliste doit narrer l’expérience du vacancier moyen mais comme il n’est pas vraiment à sa place… et qu’il a la malette chargée d’alcools et de pilules, ainsi qu’une obsession certaine pour Sinatra sur Last.fm, on dérape très vite. Le dérapage devient vautrage quand l’Escargot, speedé mais lent, se rend compte que sa typologie de la populace locale (ou des retraités en short, ou des familles entières) correspond à un véritable conflit armé générationnel plutôt laid – le conflit n’est pas métaphorique. Le danger est trop grand, ni une ni deux, Escargot va chercher son pote Brona à sa sortie de cabane et zou direction Valence où Benoît XVI va venir célébrer les Veme rencontres mondiales de la famille sous fond d’assassinat en série des monarques du monde entier et de recherche de l'eldorado perdu. Je vous laisse imaginer la suite…

Derrière un délire omniprésent et des blagues parfois insensées, « El dorado » est le deuxième livre de 2008 qui nous propose un portrait dévissé de l’Espagne. Le premier était « España » de Vilas, qui le faisait d’une façon toute différente avec un projet plus clair (rien que le titre). Ici, c’est une toile de fond derrière une comédie lysergique de grande puissance. Juan-Cantavella est originaire de la province de Castellon dans le Levant (comme Óscar Gual), et il parle de sa terre puisque Marina d’Or, l’épouvantable bloc de béton attrape-touriste, est tout proche. Cette zone de villégiature représente d’ailleurs bien ce que l’Espagne a fait de plus infâme en matière de bétonisation de la côte sur les 30 dernières années mais en plus, étant donné qu’il s’agit d’un des projets les plus pharaoniques du secteur de la construction ibère, peut servir d’image de la dérive d’un pays dont l’économie est basée sur les promoteurs immobiliers et les constructeurs. De même, les grands rassemblements réguliers de croyants autour du thème du respect de la famille traditionnelle sont aussi devenus une manifestation typique d’une certaine identité espagnole, pour le moins de son pan le plus lié à la congrégation des évêques. Ce ne sont là que les deux points principaux d’un portrait finalement plus large de l’Espagne en version outrée et kitsch qui ne plaira pas à tous : certains se demandent où on va alors que ceux qui apprécient d’abord le voyage en lui-même (headtrip ou mindtrip) seront, je pense, enchantés. D’un point de vue littéraire, si la référence Gonzo est évidente, Juan-Cantavella en donne sa propre version, celle qu’il appelle le « Punk Journalism », où la réalité est matière première d’un processus de post-production qui la piratera. L’autre grande référence, c’est Malinowski, l’anthropologue de l’observation participante. Mais ce n’est pas tant cette méthode qui attire Escargot / Juan-Cantavella que ses journaux intimes où ce qu’il dit diffère de façon notable de ses travaux académiques. Et donc Escargot participe mais dit à voix haute ce qu’il ne faut pas dire.

Si « Proust fiction » était d’abord un travail essentiellement littéraire, partant du canon pour le décomposer et le recomposer, « El dorado » décompose et recompose un pays et permet à Juan-Cantavella de démontrer son versant pulp et canaille. Escargot, c’est un grand Blondino venu du sud et ses aventures forment un livre bel et bien bruyant. C’est l’heure de prendre un Mai Tai.

06/03/09 La vuelta al mundo


CANTAVELLA x DOS

UNO: Un viaje alucinante al marcapasos de la siesta española

Si uno se molesta en acudir, antes de nada, a la extensa dedicatoria final donde Robert Juan-Cantavella, el autor de esta novela insólita[1], aclara sus deudas reales (no todas monetarias) o simbólicas (no todas sexuales), lo primero que le llamará la atención es el agradecimiento a “los concejales de urbanismo y otros mafiosos del ladrillo, que aparte de cargarse el país me han dado un tema sobre el que escribir”. Y, poco después, a “los políticos, así en general, por demostrar con su majadería que el sueño americano es posible en cualquier rincón del planeta”. Si además tenemos en cuenta que, durante este viaje demoledor por una España a punto de hipotecarse para siempre, se satiriza la visita papal a Valencia en 2006 y, además, se especula con la demencia de los promotores y usuarios de la megalópolis turística de Marina D´Or, los abusos de la SGAE, el exterminio en diversos atentados de todas las testas coronadas del planeta y parte de la aristocracia española, la bancarrota de la clase media y la familia nuclear, habría que concluir que Robert Juan-Cantavella (o su corrosivo alter ego, Trebor Escargot) es uno de los “terroristas” literarios con mejor puntería y sentido del humor del panorama narrativo español (donde no abundan, por razones que ni el Ministerio del Interior ni el CNI podrían explicarnos sin incurrir en demasiadas contradicciones).

No podía ser de otro modo, ya que estamos hablando del gran discípulo europeo de Hunter S. Thompson. El autor de Miedo y asco en Las Vegas fue el inventor del estilo gonzo, esa modalidad de la crónica que se traviste de reportaje alucinado (o “aportaje”, como lo rebautiza Cantavella). Una aplicación periodística del científico principio de incertidumbre, donde es imposible distinguir entre lo que ha ocurrido de verdad ante los ojos atónitos del periodista enviado al lugar de los hechos para ofrecer una versión normalizada de lo sucedido y la tempestad que se ha desatado en su cabeza como consecuencia de la ingesta intencionada de toda clase de drogas de diseño con objeto de que ocurra por fin algo digno de reseñar. En suma, el formato informativo que no se recomienda en las escuelas ni gustaría a ningún pope periodístico, que lo consideraría una prueba de flagrante locura. Es una lástima, sin duda, ya que en la era de la información en red los lectores ganaríamos mucho con reporteros que cubrieran conflictos o acontecimientos recientes con el desparpajo y el ingenio “deconstructor” con que Cantavella da cuenta de su estancia en el paraíso vacacional más hortera de la Eurozona (y, de paso, denuncia los desmanes urbanísticos de la zona levantina, de los que ya una espléndida novela como Crematorio, de Rafael Chirbes, había hecho un certero análisis tremendista, o, más bien, apocalíptico, frente al estilo más carnavalesco de Cantavella) o la multitudinaria sacralización del Papa Ratzinger como icono mediático del siglo veintiuno (ahhh!, si Andy Warhol levantara la albina cabeza...).

Esta novela extraordinaria participa así de una estética híbrida. Un periodismo pervertido en sus métodos y fines hasta extremos impensables y una literatura dividida entre la atención a la grosería masiva de lo real y la preservación de la inteligencia y la ironía frente a la avasalladora pretensión de tales eventos de acabar con cualquier capacidad de juicio y discernimiento crítico. Ambos extremos de la experiencia más contemporánea son retratados por Cantavella en una tentativa de agresión al lector fundada en un principio apelativo de gran eficacia retórica: “inocularte a bocajarro una buena dosis de realidad deslumbrada o de periodismo diferido o de costumbrismo malversado o de literatura en directo o de lo que sea”.

La tradición literaria en la que se inscribe El Dorado es, pues, la de todos los autores de la historia (pienso en la picaresca, El Quijote, Quevedo o Rabelais lo mismo que en Guillermo Cabrera Infante, Juan Goytisolo, Julián Ríos, Robert Coover o David Foster Wallace) que han hecho de la parodia, es decir, del desmontaje cómico de las creencias dominantes en un orden social determinado, el recurso principal de sus hilarantes invenciones. Conviene recordar que si la novela más famosa de Thompson se subtitulaba “Un viaje salvaje al corazón del sueño americano”, la gamberrada novelesca de Cantavella bien podría subtitularse “Un viaje alucinante al marcapasos de la siesta española”.

El Dorado es, pues, una novela imprescindible para cualquier lector al que preocupe el estado de postración crónica de la realidad española, o quiera profundizar en las causas de su digitalización histórica y reconversión en parque temático, sin soportar el soporífero análisis de los expertos o las hábiles manipulaciones de los políticos para encubrir su complicidad en el fenómeno. Tras participar en esta desternillante catarsis, el lector experimentará una inmediata mejoría en sus facultades mentales.


DOS: El arte del plagio

En la cultura occidental, la tradición es el plagio. Copias de copias, búsquedas inútiles del original perdido, reclamaciones de autenticidad más o menos verificables. Ya en el siglo XVI, el poeta aragonés Pedro Manuel Ximénez de Urrea anteponía un prólogo a su Penitencia de amor donde contrarrestaba las acusaciones de plagiar La Celestina en estos términos contundentes: “Ya no va nadie a infierno syno por lo que otros han ydo; ninguno puede hazer ni decir cosa que no paresca a lo dicho y hecho; nadie puede trobar syno por el estylo de otros, porque ya todo lo que es a ssido”[2].

En un contexto donde la propiedad intelectual y los derechos de autor se están transformando en pura paranoia opresiva, aparece un libro de relatos como Proust Fiction [3], de Robert Juan-Cantavella, para recordarnos cómo las estratagemas estéticas del plagio, la imitación o la apropiación han formado parte de la creatividad cultural y literaria desde siempre. Como explica acertadamente Steven Shaviro: “todos los textos hacen implícitamente lo que se atribuye explícita y abiertamente a las obras postmodernas: “samplean”, se apropian, hibridan, distorsionan, remezclan y recombinan los detritos ya existentes de la cultura”[4].

Por otra parte, la recreación de motivos ajenos también ha tenido siempre la función de renovar la lectura de los clásicos. Así, en “El deslumbrado”, el relato que inaugura este brillante libro de relatos, Cantavella propone una ingeniosa relectura de una escena prototípica del Quijote cruzándola con ecos de El desierto de los tártaros, de Dino Buzzatti, y Esperando a Godot, de Beckett. Aquí son un grupo de gigantes los que durante un tiempo interminable aguardan “muertos de asco y embutidos en tres simples molinos” la llegada del caballero. Cuando aparece al fin, los gigantes, desesperados, se han eliminado entre sí y sólo quedan los molinos.

Pero también puede el plagio o la canibalización de una obra extranjera reactivar el sueño creativo en el que se ensimisma una determinada literatura nacional. Esa alquimia transnacional la realiza “Badajoz”, una extensa narración que podría retranscribirse como "Miedo y asco en Badajoz" aludiendo a su fuente de inspiración mayor que es la novela Miedo y asco en Las Vegas del gran Hunter S. Thompson, a quien va dedicada como homenaje póstumo. No es, sin embargo, la pobre noción de homenaje la que correspondería con exactitud a este robo estético, sino un afán de reclamar para sus propios fines la condición inclasificable y excéntrica del estilo periodístico gonzo de Thompson. Como señalaba Julio Ortega en su reseña del libro en Babelia: “Se impone, así, una poética del plagio, que convierte a la literatura en propiedad anónima”. En todo caso, la crónica alucinante y alucinada de un congreso extremeño de arqueología narrada por un periodista cultural a quien lo han invitado por error y que además huye de un crimen absurdo que no ha cometido acaba convirtiéndose en una narración extrema e imprevisible que se cierra sobre sí misma, después de incontables peripecias y desdoblamientos textuales, como el nudo de la soga alrededor del cuello del narrador.

La cima del libro, no obstante, es la desternillante novela corta que le presta su insólito nombre, "Proust Fiction". En “Badajoz” la mención de una cierta “magdalena tarantiniana” sirve como aviso del principio estético fundamental de este texto programático: el encuentro de la literatura de Proust y el carisma cinematográfico de Tarantino como emblema del matrimonio postmoderno de la vanguardia y el pop, la alta cultura del modernismo y la baja cultura o cultura comercial. Todo ello, por cierto, aderezado con la historia de un nieto del futurista Marinetti aquejado de un prurito poético vinculado a los últimos desarrollos tecnológicos. Así, la archisabida descripción proustiana del impacto de la magdalena y el té en su memoria hipersestésica se metamorfosea, tras ser procesada por un traductor automático de Internet, en el poema vanguardista “La magdalena”, que pasa a ser considerado un paradigma de la “poética judicial” defendida por el poeta apócrifo Giacomo Marinetti. La muerte del autor, en este caso al menos, multiplica las posibilidades de lectura de su obra.

No exagero: Proust Fiction es una de las novedades narrativas imprescindibles de la década[5].

[1] El Dorado, Mondadori, Barcelona, 2008, pág. 350.

[2] La cita, como digo, procede del “Prólogo” de la poco conocida Penitencia de amor (Burgos, 1514), del escritor y poeta aragonés Pedro Manuel Ximénez de Urrea Fernández de Yxar (Híjar) (1486-c.1530). Ximénez de Urrea trataría de justificar, con esa declaración sorprendente, el sospechoso parecido existente entre su obra, combinación de novela dialogada y romance sentimental, y La Celestina. Con ello, quizá sin pretenderlo, Ximénez no haría sino producir (en los alegres tiempos del Renacimiento, donde la copia, la imitación de obras modélicas y la apropiación artística constituían una perversión casi platónica en la preceptiva aristotélica) uno de los alegatos más fundamentados en favor del "plagio", tal y como, algunos siglos después, lo tipifican (como delito) las sociedades burguesas y pequeñoburguesas, basadas en el régimen (desaprensivo) de la propiedad privada. Como se ve, por regresar al aspecto más relevante del concepto, este sentimiento terminal y este agotamiento o fatiga estética se han experimentado en todas las culturas con carácter cíclico. También en el antiguo Egipto hubo escribas que protestaban contra la imposibilidad de escribir algo original, como recordaba John Barth en su célebre ensayo “La literatura de la plenitud”, brillante expresión de esta situación cultural en el nuevo contexto de la postmodernidad, donde autores como Barthelme, Coover, Pynchon o el mismo Barth practicaban la parodia o el plagio creativo con tal desparpajo que habrían dado escalofríos y subidón de fiebre a tantos y tantos socios de honor o miembros de a pie de la SGAE (institución tan amiga, por cierto, de Cantavella como de Rodríguez Menéndez, salvando las distancias entre ambos personajes). Otro ejemplo paradigmático, ya citado, sería el de Cabrera Infante, sobre quien Michael Wood ha escrito no hace mucho una acertada reflexión crítica que se podría erigir en programa creativo de apropiación y malversación de propiedades textuales ajenas: “Cabrera Infante´s tag suggest that everything, or at least too much, has already been said, and said sententiously. Our escape from this overproduced world, if there is an escape, would not be into originality but into mischief, a kind of linguistic wrecking operation, or rather into a form of construction where wrecking and building are indistinguishable, where what you mean and what you dare not mean, what seems plausible and what no one in their right mind would say, surface in the same words”. Sobre todo esto, por cierto, ya se había explayado Roland Barthes en El placer del texto sin que, al parecer, se le hiciera demasiado caso en el momento de su publicación (circa 1973), quizá porque fue entendido por algunos interesados como una abjuración inoportuna u oportunista del viejo credo semiótico. [He preferido no citar los Palimpsestos de Genette, la obra cumbre del género, por no parecer que estaba saqueando o expoliando el programa de doctorado de alguna universidad norteamericana de la costa este. Nada más lejos de mi intención.]

[3] Proust Fiction, Poliedro, Barcelona, 2006.

[4] El plagio se genera de manera ontológica, podría decirse, a partir de esta misma idea borgiana sobre el simulacro como categoría de la realidad. Por tanto, una de las visiones más revolucionarias que cabría sostener ante el confuso estado de cosas existente: o bien que el mundo es un puro fenómeno y carece de sustancia o entidad, si hacemos una lectura filosófica, o bien que está únicamente compuesto por estereotipos y clichés que anteceden y sobreviven a la existencia de los sujetos que los encarnan, si la reducimos a sociología o antropología.

[5] Hasta el punto de que, según me informan “con suma cautela” (sick!) mis infiltrados en la benemérita institución, habría “serios indicios” (sick!!) en este momento para pensar que, tras la jugosa y meditada lectura de El Dorado, algunos directivos de la SGAE estarían planeando financiar con dinero público un “club de fans” (sick!!!) nacional del escritor Robert Juan-Cantavella. ¿Tendremos que esperar, una vez más, a que un medio sin remedio como “Intereconomía Te Ve" (sick!!!!) destape el escándalo para darnos por enterados?...